Les sextoys casher sont des jouets érotiques conçus et fabriqués selon les principes de la loi juive, la halakha.
Pour être considérés comme casher, ces sextoys doivent respecter certaines règles et restrictions religieuses spécifiques, notamment en ce qui concerne les matériaux utilisés, la fabrication et l'utilisation.

Voici quelques éléments à prendre en compte pour qu'un sextoy soit considéré comme casher

Matériaux autorisés

Les matériaux utilisés pour fabriquer les sextoys doivent être conformes aux règles alimentaires casher. Cela signifie généralement qu'ils ne doivent pas contenir de matières interdites selon la loi juive, comme le porc ou le mélange de viande et de lait.

Fabrication

Les sextoys casher doivent être fabriqués dans des installations respectant les normes casher et supervisées par des autorités rabbiniques compétentes. Cela garantit que les produits sont préparés selon les exigences religieuses.

Usages

Les sextoys casher doivent être utilisés de manière appropriée selon les préceptes religieux. Par exemple, ils ne doivent pas être utilisés pendant les périodes de menstruation chez les femmes juives mariées, conformément aux lois de pureté familiale.

Il est à noter que la question des sextoys casher peut être sujette à interprétation et dépendra souvent des convictions individuelles et des pratiques communautaires spécifiques. Certains produits peuvent être certifiés casher par des organisations religieuses ou des autorités rabbiniques, tandis que d'autres peuvent simplement être fabriqués selon des critères qui correspondent aux principes de la halakha.

Il est recommandé aux personnes intéressées par des sextoys casher de consulter des sources religieuses fiables et des autorités compétentes pour obtenir des conseils et des recommandations spécifiques conformes à leurs croyances et à leur pratique religieuse.

Natan Alexander, un rabbin, a poursuivi un but en 2014 : contribuer au plaisir de couples de juifs pratiquants, avec la caution morale de ce rabbin orthodoxe israélien.

« Il faut aider les couples religieux à mieux vivre leur sexualité », explique à l’AFP Natan Alexander, 34 ans, qui vit dans le bloc de colonies de Goush Etzion, en Cisjordanie occupée.
Né à Sydney dans une famille juive sioniste non pratiquante, Alexander est devenu religieux assez jeune, et a poursuivi des études talmudiques en Israël qui l’ont mené à un diplôme rabbinique.
En 2014, il s’est lancé dans la vente en ligne de sex-toys destinés au public religieux.

Cinq commandes par jour

Son site bebetter2gether.com (« mieux vivre ensemble ») livre à présent en Israël, mais aussi aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud et en Australie, ses vibromasseurs, boules de geisha, anneaux péniens et autres lubrifiants. Le site enregistre environ 20.000 consultations par mois, et cinq commandes par jour en moyenne, indique le rabbin.

« Donner du plaisir à sa femme est une obligation religieuse et l’utilisation de vibromasseurs peut aider un couple à mieux gérer sa sexualité », affirme-t-il. Il n’hésite pas à qualifier ses produits de casher, dans l’acception commune de ce mot pour ce que la loi juive n’interdit pas. « La loi juive autorise l’utilisation de ces objets qui peuvent permettre d’accomplir au mieux le commandement de donner du plaisir à sa femme », explique le rabbin.

La sexualité codifiée

De même que la nourriture ou la manière de s’habiller, la sexualité et les rapports entre les sexes sont codifiés dans la loi juive, la halakha, qui entre dans le détail des pratiques sexuelles entre homme et femme mariés en définissant ce qui est permis ou non. Selon la loi juive, une femme peut demander le divorce au motif qu’elle n’est pas satisfaite sexuellement par son mari.

Ses produits, classés par catégories, sont les mêmes que ceux qu'on trouve dans un sex-shop ou sur d'autres sites de vente par correspondance. Mais le rabbin s'assure que n'apparaissent pas d'images indécentes ni de termes crus, sur le site ou sur les emballages.